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Un’arte di economia mista


Avanguardia ed economia mista

Succedanei della concezione bolscevica e autoritaria dell’organizzazione, le avanguardie artistiche radicali hanno avuto le loro ore di gloria fra le due guerre ma si sono prolungate fino agli anni 50-60. Esse hanno avuto il loro «periodo eroico» al tempo dei surrealisti che negli anni 30 hanno ignorato le critiche marxiste e anarchiche del bolscevismo, preferendo Trotsky a Pannekoek. Esse hanno avuto il loro «periodo sventurato» dopo la seconda guerra mondiale al tempo dei situazionisti, costretti negli anni 60 ad affermarsi come una avanguardia che rinunciava alle sue prerogative di avanguardia.

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De la subversion de la société par l’art, à la subvention de l’art par la société


(publié dans Le Monde Libertaire, Hors série n°4, juillet-août 1995)

On ne peut comprendre l’art d’aujourd’hui sans revenir un moment sur l’art de la première moitié du siècle. Les avant-gardes des années 1920 et 1930, et les philosophies de l’art et de l’histoire qu’elles exprimaient, faisaient d’une part fusionner la finalité artistique et la finalité révolutionnaire, l’idée était qu’il ne pouvait y avoir de réalisation de l’art sans suppression du capitalisme ; et d’autre part, intégraient dans la formation du langage artistique l’importance de l’expression inconsciente. Poussé par la révolution russe et son attraction, l’art de la première moitié du siècle (Dada, surréalisme, expressionnisme allemand…) était en rupture avec la gestion capitaliste de la société, il était donc également en rupture avec l’ensemble des valeurs de la bourgeoisie. Il valorisait l’importance de la psychanalyse comme instrument de connaissance, et ne considérait pas l’artiste comme un héros ou un génie. L’art devait être fait par tous, car n’étant qu’affaire d’expression il devait être l’affaire de tous. Quand Marcel Duchamp introduisait en 1917 une pissotière dans une exposition d’œuvres d’art, il n’avait pas à l’esprit que celle-ci était une œuvre d’art, il remettait en question, par cette provocation, la culture élitiste de son époque. Pour mémoire, cinq ans auparavant, Apollinaire, introduisait des commentaires de la vie quotidienne dans la poésie (« Les directeurs les ouvriers et les belles sténodactylographes, du lundi matin au samedi soir quatre fois par jour y passent », Zone). On attendait enfin de la révolution sociale qu’elle donne à tous les moyens matériels de se consacrer à la poésie.

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Contre-Attac: du leurre sur toast (OT n°8, 2001)


(publié dans Oiseau-tempête n°8, 2001)

Un conflit entre économistes
concurrents : Attac et les libéraux

Opposée à la politique libérale de non intervention étatique dans l’économie (et donc à la politique de démantèlement des moyens de l’État) qui favoriserait l’essor du capital spéculatif, Attac milite inversement pour une politique d’intervention de l’État et de contrôle des marchés pour freiner le capital spéculatif et relancer l’investissement du capital productif. Attac réactualise, ainsi, les théories interventionnistes de Keynes, mais sans analyser les raisons de leur échec. Les mesures keynésiennes devaient servir, dans un premier temps, à relancer l’expansion capitaliste pour redonner, dans un second temps, leur primauté aux mécanismes du marché ; dans les faits, ces mesures ont dû être maintenues pendant près de trente ans, pour finalement aboutir non pas au retour d’une expansion sans l’aide de l’État, mais au retour de la crise. Attac dénonce également la domination du capital financier, mais sans analyser ce que celui-ci implique. Pour le social-démocrate Hilferding, on avait affaire à l’avènement d’une nouvelle phase du développement capitaliste caractérisée par le contrôle du capital industriel par le capital bancaire. Hilferding voyait dans l’avènement du capital financier une étape vers la socialisation de la production, et dans l’expropriation de ce capital par l’État un passage au socialisme, d’où l’importance du contrôle des capitaux financiers par les états (1).

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